Viva La Vida, un projet de série télé de fiction traitant de philosophie et mettant en scène des collégiens

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VIVA LA VIDA

Projet de série télévisée en 10 épisodes sur le thème de la philosophie mettant en vedette un jeune professeur de philosophie et cinq étudiants de sa classe dans un collège québécois responsables du projet de Café philosophique.

Par Serge-André Guay

27 mars 2024

Fondation littéraire Fleur de Lys et Observatoire francophone de la philothérapie

Cliquez ici pour télécharger le scénario complet (PDF)

Introduction générale

Ce document propose un projet de série de télévision mettant en scène les étudiants et le professeur d’un cours de philosophie obligatoire dans un Collège d’enseignement général et professionnel (Cégep).

Ce cours s’inscrit dans la quatrième et dernière session des étudiants en formation générale et sa réussite est obligatoire pour l’obtention du diplôme donnant accès à l’université. Loin d’être le cours préféré des étudiants au collégial, le professeur de philosophie tente d’alléger son cours en proposant à ses étudiants, en place et lieu d’un cours magistral, d’organiser et d’animer un café philosophique en ville.

Le jeune professeur de philosophie tout juste diplômé universitaire en philosophie et originaire d’Espagne vient d’accepter un poste dans un Cégep au Québec. Il découvre la culture d’ici avec étonnement.

La série met aussi en vedette cinq étudiants de la classe prêts à s’impliquer dans le projet de café philosophique proposé par leur professeur.

NOTE : Certains dialogues de ce scénario peuvent paraître trop littéraires et, selon le souhait du réalisateur, ils seront réécrits.

Contribution de la musique

Cette série accorde une grande importance à la musique.

Thème musical d’introduction

Le thème musical proposé pour l’introduction de chaque épisode de la série :

« Viva la vida » interprétée par le violoniste David Garrett

(Music video by David Garrett performing Viva La Vida. (C) 2012 Decca, a division of Universal Music Operations Limited) : https://www.youtube.com/watch?v=bZ_BoOlAXyk

Musiques de la dernière scène de chaque épisode

Il est proposé que la dernière scène de chaque épisode mette en vedette un étudiant (ou une étudiante) solitaire de la classe. Il choisit et écoute une musique (une chanson) différente à chaque épisode.

Cet étudiant est dit solitaire parce qu’il se place toujours dans le même pupitre à la dernière rangée de la classe et qu’on ne le voit jamais en compagnie d’autres élèves.

Vedette de la dernière scène de chaque épisode, il est toujours le dernier à quitter la classe à la fin du cours. Il se lève, choisit une pièce musicale ou une chanson sur son téléphone cellulaire, met ses écouteurs et quitte.

Puisque certains épisodes ne se terminent pas toujours en classe, la dernière scène avec cet étudiant est adaptée à la situation (Épisodes 3, 4 et 5).

Chanson en vedette dans l’épisode # 10

L’étudiant Thomas s’accompagne à la guitare et chante « Le voyage » de Raoul Duguay dans le cadre du dernier café philosophique.

Propositions par l’auteur de la série, Serge-André Guay

Le professeur de philosophie

J’exprime le vœux que le professeur de philosophie soit l’acteur espagnol Carlos Cuevas que l’on peut voir dans le rôle de POL RUBIO, un étudiant qui obtiendra son diplôme universitaire en philosophie et demeure à la recherche d’un emploi dans la série MERLI- SAPERE AUDE. Je souhaite, si cet acteur accepte, que le producteur et/ou détenteur des droits de la série MERLI- SAPERE AUDE permette la reprise du personnage de POL RUBIO dans la présente série. Autrement, je propose que le professeur de philosophie soit un acteur étranger.

Les cinq étudiants en vedette

J’exprime également le vœux que les acteurs jouant le rôle des étudiants soient inconnus du grand public ou en début de carrière.

Langue

Enfin, je propose également que cette série soit tournée en langue française internationale.

Synopsis

Un professeur de philosophie au collégial propose aux étudiants de sa classe de troquer son cours magistral par l’organisation d’un café philosophique. Cinq étudiants se portent volontaires. Ils espèrent ainsi rendre ce cours de philosophie obligatoire moins ennuyant.

Le café philosophique doit se tenir dans un centre communautaire et accueillir une quinzaine de participants issus de la population locale (ne fréquentant pas le collège).

Le professeur initiera son groupe d’étudiants au dialogue et au questionnement philosophique.

L’action se déroule au collège en classe et dans l’espace libre réservé aux étudiants, dans le café du centre communautaire, dans les parcs de la ville et dans les lieux de résidence des étudiants.

Les étudiants se confrontent avec leur professeur, entre eux et avec les participants au café philosophique en raison de leur idéologie, leur statut social et de leurs émotions.

Les étudiants constatent à la fin du troisième café philosophique que la majorité des participants sont ni plus ni moins que prisonniers de leurs opinions et de leurs croyances, ce qui les empêche de tenir un questionnement et un dialogue philosophique. Le projet est déjà un échec et ce dernier questionne personnellement les étudiants. Ils se remettent en question.

Les étudiants demandent l’aide de leur professeur pour surmonter les difficultés qu’ils rencontrent avec les participants au café philosophique. Le professeur prend en main l’animation du café philosophique et relance le projet et laisse la place à ses étudiants.

L’un des participants meurt et sa mort pousse au centre des échanges le sens de la vie.

Le dernier café philosophique sera l’occasion d’une fête pour tous les étudiants de la classe, les participants et leurs proches. Une surprise attend le professeur : il découvre que le café philosophique était un coup monté orchestré par les cinq étudiants volontaires, leurs amis(es) et leurs proches pour s’assurer une meilleure note. Le professeur est stupéfait d’apprendre que les participants ont été choisis parmi les proches des étudiants et se sont coordonnés pour…

Les personnages

Le professeur (1)

Le professeur : Diplômé universitaire en philosophie en Espagne et à la recherche d’un emploi (les études en philosophie ne mènent à rien), l’homme de 33 ans accepte un contrat d’enseignement de deux ans au Canada dans un Collège d’enseignement général et professionnel (Cégep) au Québec où les cours de philosophie sont obligatoires. Sa culture espagnole sera confrontée à la culture québécoise sur plusieurs points impliquant l’approche des étudiants québécois et ses collègues du département de philosophie au collège. Célibataire, l’homme veut profiter de son passage au Québec pour oublier son ex-copain et cherche une nouvelle âme sœur en fréquentant un gym et les bars.

Les étudiants (5)

  1. Premier rôle : Pierre, âgé de 20 ans, issu d’une famille modeste, étudiant à temps plein au Cégep en Sciences humaines, plus particulièrement doué en philosophie, se destine à des études universitaires en philosophie, le seul et unique étudiant de sa classe avec un tel choix de carrière. Leader naturel, mais complexé par ses origines modestes, il dénonce le capitalisme dont sa famille et lui-même n’arrivent pas à profiter. Pierre travaille à temps partiel pour payer ses études et son appartement en colocation avec un collègue de classe.
  2. Premier rôle de soutien : Anne, âgée de 19 ans, issue d’une famille riche de la classe moyenne élevée, étudiante à temps plein au Cégep en Arts visuels, est exaspérée par les cours de philosophie obligatoires, en est à son deuxième essai pour obtenir la note de passage, obtenir son diplôme d’études collégiales et entrer à l’université. Le cours de philosophie est le seul cours à son programme d’étude pour cette session, qu’elle souhaite être la toute dernière. Elle se lie d’amitié avec Pierre, mais sa frivolité exaspère ce dernier. Elle cache à tous une profonde dépression articulée par un conflit avec ses parents, tous deux médecins, et s’acharnant à dénoncer sa frivolité et à remettre en cause son choix d’études en Arts visuels. Sa confiance en elle est réduite à sa plus simple expression, elle se suicidera en laissant une lettre où elle affirme que sa vie n’a pas de sens. Fille unique, Anne vit chez ses parents dans un luxe apparent et une grande solitude.
  3. Thomas, âgé de 19 ans, orphelin, vit dans un appartement supervisé par la Direction de la protection de la Jeunesse (DPJ) et deviendra autonome du système social dès ses 18 ans, à mi-chemin de sa dernière session au Cégep. Thomas a perdu ses parents dans un accident de la route et personne au sein de la famille de son père et celle de sa mère n’a voulu le prendre en charge. Il suit son cours de philo avec une certaine curiosité en quête d’un sens à vie. Il se questionne et questionne beaucoup son professeur de philosophie auquel il se confie au cours de consultations philosophiques privées. Il considère son professeur de philosophie comme son grand frère. Thomas cache son homosexualité à tous à l’exception de son professeur de philosophie. Thomas est un aimable, il s’entend avec tout le monde, mais un «oui» ou «non» de sa part ne peut être qu’une technique pour éviter tout conflit et faire bonne figure. Thomas a un talent naturel en rhétorique; il peut persuader et émouvoir aisément son auditoire.
  4. Charlotte, âgée de 19 ans, issue d’une famille de la classe moyenne sans histoire et vivant dans l’harmonie, Togolaise d’origine, immigrée au Québec avec sa famille alors qu’elle n’avait que 12 ans et aujourd’hui bien intégrée à la culture québécoise. Elle poursuit des études collégiales à temps plein dans la technique en travail social. Elle est la seule de sa classe de philosophie à être dans une formation technique de trois ans; ses collègues sont tous dans une formation préuniversitaire. Elle sera dévalorisée par ses collègues de classe en raison de son choix pour une technique. Elle a une très grande écoute et elle deviendra tout de même la confidente de ses collègues de classe. Victime d’écoanxiété, elle apprendra à ne pas porter le monde sur ses épaules dans le cadre de son cours en philosophie. Elle se rapproche de Thomas et en tombe amoureuse.
  5. Nathan, Inuit, âgé de 19 ans, issu d’une famille monoparentale comptant quatre frères et sœurs. Sa mère est veuve à la suite de la mort subite de son mari. Heureusement, le père a légué à la mère de ses enfants tout ce dont elle a besoin pour vivre aisément, sans aucun souci financier. Après des études secondaires dans sa région d’adoption, il est inscrit au Cégep en Histoire et civilisation. Il prévoit s’inscrire à l’université en Histoire pour devenir enseignant. Nathan est un bon étudiant et il a de très bonnes notes en philosophie. Il n’a qu’une seule mauvaise habitude : il fume de la marijuana lorsqu’il cherche à prendre du recul sur lui-même. Il se présente parfois à son cours de philosophie sous l’effet de sa consommation de marijuana et soutiendra que cela l’aide à soutenir sa pensée critique et à prendre ainsi du recul plus aisément. Sous l’effet de la marijuana, Nathan peut être très drôle et faire rire ses camarades en classe. Un jour, sa mauvaise habitude sera dévoilée à sa famille à la suite d’une hospitalisation d’urgence causée par l’effet de produits chimiques ajoutés à son insu à sa marijuana. Il se réfère souvent à la culture et les croyances de son peuple.

Les participants(es) au Café philosophique (12)

  1. Un parent au foyer diplômé universitaire en philosophie adepte de Platon.
  2. Un mécanicien complotiste prisonnier de ses croyances.
  3. Un restaurateur complotiste prisonnier du web.
  4. Un jeune journaliste croyant que le monde a commencé à sa naissance.
  5. Un futur politicien prisonnier de son idéologie.
  6. Un professeur de l’élémentaire déprimé par le comportement de ses élèves.
  7. Un amateur de la philosophie et grand lecteur d’œuvres philosophiques.
  8. Un jeune malade du cancer et en colère contre tous.
  9. Deux couples de personnes âgées à la retraite prisonniers de leurs opinions.
  10. Deux couples de personnes âgées à la retraite prisonniers de leurs opinions.
  11. Deux couples de personnes âgées à la retraite prisonniers de leurs opinions.
  12. Deux couples de personnes âgées à la retraite prisonniers de leurs opinions.
  13. Un prêtre.

P.S. :   Cette liste privilégie le masculin.

            La répartition des rôles entre femmes et hommes demeure à déterminer.

(Le professeur / Personnage de Pol Rubio dans Merli Sapere Aude). Les droits appartiennent à Mediawan Rights, une société française. Je ne les connais pas personnellement. https://rights.mediawan.com/francophone-catalogue/team


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