LE STATUT DES EXPÉRIENCES DE PENSÉE EN PHILOSOPHIE
© Jérôme Richard
Résumé
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Source : https://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/18248
L’encyclopédie philosophique
ISSN 2606-6661
Expérience de pensée (GP)
Margherita Arcangeli, Université de Genève
Résumé
Le vocabulaire philosophique a récemment consolidé l’utilisation du terme « expériences de pensée » pour désigner des expériences conduites dans le « laboratoire de la pensée » et réalisées grâce à nos capacités d’imagination. Cette pratique, que l’on observe aussi bien dans les disciplines philosophiques, que dans les sciences, est cependant plus ancienne que le terme qui sert à la décrire. Que faut-il alors entendre exactement par « expérience de pensée » ? Pour répondre à cette question il est utile de partir d’exemples concrets. Nous nous proposons d’en détailler deux : une expérience de pensée scientifique et une expérience de pensée philosophique (§1). La discussion des caractéristiques des expériences de pensée nous amènera à aborder deux autres questions importantes, à savoir celle de leur fonction (§2) et de leur indispensabilité (§3).
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Le doute
par Raymond-Robert Tremblay, du cégep du Vieux Montréal
Il existe deux formes de doute: le doute ordinaire et le doute philosophique.
Le doute ordinaire
Commençons par ce que nous connaissons tous très bien pour l’avoir pratiqué: le doute ordinaire est l’expression d’un sentiment d’incertitude quant aux événements ou aux personnes. Nous dirons « j’en doute » lorsque nous ne sommes pas certains de réussir un examen ou lorsque nous pensons que quelqu’un pourrait nous mentir. Nous dirons « je doute de lui » pour signifier que nous n’avons pas confiance en quelqu’un. Enfin, nous dirons « je m’en doute » pour signifier que nous soupçonnons qu’une idée est vraie. Le doute ordinaire est fréquent parce qu’il survient spontanément, sans qu’on l’ait spécialement voulu.
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Philosophie, médias et société
Par Julien Lecomte
Une méthode d’analyse de contenu basée sur la philosophie : l’analyse des présupposés épistémologiques et éthiques
Dans cet article, nous présentons une méthode d’analyse de contenu originale basée sur des notions philosophiques (développées notamment dans le cours Médias, philosophie et citoyenneté).
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LES TEXTES SONT DES OUTILS POUR PHILOSOPHER
© Michel Damien
Dans l’étude de la philosophie classique il y a deux grandes approches: L’étude chronologique
et l’étude par thèmes. Avec l’étude par thèmes, le professeur propose à la réflexion, plusieurs
extraits de textes de différents auteurs sur le même sujet. Les auteurs se retrouvent ainsi
mélangés, sans parfois tenir compte des dates où ils ont vécu. Ainsi si Jung a lu Aristote,
Aristote n’a jamais lu Jung. Qu’importe ! Leurs propos sont rapprochés et mis en résonance.
Pour réaliser cela, il me parait important de prendre la précaution de tenir compte que les
écrits du plus ancien ont influencés ceux du plus jeune. L’avantage de cette méthode est de
travailler sur des textes de plusieurs auteurs, même si ils sont distants dans le temps, sur la
même préoccupation. Il en ressort une synthèse qui doit apporter un éclairage nouveau pour
celui qui étudie.
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9 « Connais-toi toi-même »
Actualité de l’injonction de Socrate
Guy Lazorthes
L’injonction de Socrate était en son temps justifiée car de tout événement heureux ou
malheureux, un dieu était alors responsable ; la mythologie 1 régnait. Les hommes oubliaient de se mettre en cause. Justifiée, elle le fut encore pendant les siècles au cours desquels les vérités et les règles de conduite étaient dictées par les seuls textes sacrés.
L’incitation à s’interroger sur soi-même ne s’impose pas moins aux temps modernes. Les
fanatismes religieux persistent, et de plus les esprits accaparés par la Science et par la Technologie négligent la réflexion sur la condition humaine.
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Cours de philosophie
Séries technologiques
Eric Delassus
1. Qu’est-ce que la philosophie?
1.1 Introduction :
La question de savoir ce qu’est la philosophie est une question difficile dans la mesure où il s’agit
déjà d’une question philosophique au sujet de laquelle les avis des philosophes eux-mêmes
sont divergents. Cependant, il semble difficile également de débuter son éducation philosophique sans avoir une idée, même vague, de ce que peut être la philosophie. C’est pourquoi, avant d’aborder la philosophie d’un point de vue purement philosophique, nous l’aborderons selon un angle à la fois historique et étymologique.
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Vivre en philosophe
Exercices spirituels antiques et contemporains
Entretiens avec Philippe Hoffmann et Xavier Pavie
par Maël Goarzin
HAL Id : hal-03020164
https://hal-essec.archives-ouvertes.fr/hal-03020164
Apprendre à lire, apprendre à vivre :
la lecture comme exercice spirituel
Résumé : Entretiens avec Philippe Hoffmann et Xavier Pavie par Maël Goarzin Apprendre à lire, apprendre à vivre : la lecture comme exercice spirituel : Introduction par Maël GOARZIN Pierre Hadot et la philosophie antique : Entretien avec Philippe HOFFMANN La réception des exercices spirituels dans la philosophie contemporaine, vers un choix d’exister moderne : Entretien avec Xavier PAVI.
Chaque époque doit reprendre cette tâche, apprendre à lire et à relire ces « vieilles vérités ». Nous passons notre temps à « lire », c’est-à-dire à faire des exégèses, et même des exégèses d’exégèses (…), nous passons notre vie à « lire », mais nous ne savons plus lire, c’est-à-dire nous arrêter, nous libérer de nos soucis, revenir à nous-mêmes, laisser de côté nos recherches de subtilité et d’originalité, méditer calmement, ruminer, laisser les textes nous parler. C’est un exercice spirituel, un des plus difficiles¹.
Pierre Hadot1- Pierre Hadot, « Exercices spirituels », dans Exercices spirituels et philosophie antique, Paris, Editions Albin Michel, 2002, p. 73-74.
La philosophie comme thérapie, transformation de soi et style de vie chez Sénèque
[article]
Aldo Setaioli
Setaioli Aldo. La philosophie comme thérapie, transformation de soi et style de vie chez Sénèque. In: Vita Latina, N°187-188, 2013. pp. 200-221;
https://www.persee.fr/doc/vita_0042-7306_2013_num_187_1_1762
Le but premier de la philosophie de Sénèque est la thérapie de l’âme, c’est-à-dire la progrès moral du lecteur comme de l’écrivain lui-même. Il s’agit d’un processus impliquant plusieurs étapes. Le thérapeute philosophique s’adressera d’abord aux émotions du lecteur encore loin de la sagesse et de la raison ; il encouragera alors des ‘‘exercices’’ ascétiques, et pourra enfin faire appel à la raison. Un rôle important dans ce progrès spirituel est également joué par la lecture.
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je pense, je crois & je suppose…
Une caractérisation sémantique des verbes parenthétiques penser, croire et supposer
Mémoire de Master
Marjet de Vries
S1176250 Directeur de mémoire : Prof. Dr. J.E.C.V Rooryck Second lecteur : Dr. E Schoorlemmer Université de Leiden, Département de français le 26 avril 2016
Ce travail vise à fournir des éléments permettant d’établir des distinctions interprétatives plus nettes entre penser, croire et supposer dans la construction parenthétique. En outre, ce travail explique également la différence de traduction dans les constructions parenthétiques denken et geloven en néerlandais.
Systeme 1, Systeme 2
Les Deux Vitesses De La Pensee
Daniel Kahneman
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Synthèse du livre : «Se libérer de l anxiété sans médicaments» de David BURNS
Lecture JUIN 2008
(Evelyne PERNOT)
Croire, savoir, connaître (article complet)
dans l’œuvre de Jean Borella
Bruno Bérard
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LE CARACTÈRE PERSONNEL DES ÉMOTIONS
Hichem Naar
Presses Universitaires de France | « Revue philosophique de la France et de
l’étranger »
2016/2 Tome 141 | pages 197 à 214
ISSN 0035-3833
ISBN 9782130734437
DOI 10.3917/rphi.162.0197
Article disponible en ligne à l’adresse :
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https://www.cairn.info/revue-philosophique-2016-2-page-197.htm
« Connais-toi toi-même » à la manière de Philon
Jean-Georges Kahn
Résumé
Philon d’Alexandrie, qui a abondamment médité sur la célèbre maxime delphique, donne de celle-ci une interprétation nouvelle :
après être passé à travers une large propédeutique scientifique , le sage découvre son propre néant , ce qui le rend disponible
pour Dieu et lui permet de se mettre au diapason de l’harmonie universelle où se révèle la volonté divine.
Citer ce document / Cite this document :
Kahn Jean-Georges. « Connais-toi toi-même » à la manière de Philon. In: Revue d’histoire et de philosophie religieuses, 53e
année n°3-4,1973. pp. 293-307;
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doi : https://doi.org/10.3406/rhpr.1973.4162
https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1973_num_53_3_4162
Pour la philosophie de la conscience
Alfred Binet
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Binet Alfred. Pour la philosophie de la conscience. In: L’année psychologique. 1905 vol. 12. pp. 113-136;
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doi : https://doi.org/10.3406/psy.1905.3712
https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1905_num_12_1_3712
Mon expérience de la consultation philosophique en entreprise
Eugénie Vegleris, consultante en philosophie dans les entreprises
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PSYCHANALYSE
Ils prescrivent du Kierkegaard à leurs patients
Les philosophes sont de plus en plus nombreux à ouvrir des cabinets de consultation. Et des filières universitaires se créent pour donner une qualification à ces thérapeutes d’un nouveau genre.
Courrier international, 29 septembre 2011
La philosophie se partage par la mobilité aux RPL
Le Journal de la Haute-Marne, 8 octobre 2022
9 « Connais-toi toi-même »
Actualité de l’injonction de Socrate
L’injonction de Socrate était en son temps justifiée car de tout événement heureux ou malheureux, un dieu était alors responsable ; la mythologie 1 régnait. Les hommes oubliaient de se mettre en cause. Justifiée, elle le fut encore pendant les siècles au cours desquels les vérités et les règles de conduite étaient dictées par les seuls textes sacrés.
L’incitation à s’interroger sur soi-même ne s’impose pas moins aux temps modernes. Les fanatismes religieux persistent, et de plus les esprits accaparés par la Science et par la Technologie négligent la réflexion sur la condition humaine.
Source : https://psychaanalyse.com/index.php?page=page_recherche
Qu’est-ce qu’une thérapie philosophique ?
Michel Le Du
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Le Du Michel. Qu’est-ce qu’une thérapie philosophique ?. In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, tome 108, n°3,
2010. pp. 403-420;
doi : 10.2143/RPL.108.3.2056218
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https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_2010_num_108_3_8134
Le counselling philosophique : une pratique en quête d’identité et de normes
Philippe Leblanc
Résumé
II est tout à fait raisonnable d’affirmer que le counselling a sa place parmi les autres approches en relation d’aide. II possède une expertise unique, des techniques, approches et méthodes spécifiques ou adaptées, ainsi qu’une formation qui répond aux besoins inhérents a la pratique. Toutefois, cette place est mince et fragile. Puisqu’il n’y a aucun paradigme commun unifiant les différents praticiens en ce qui concerne les éléments fondamentaux de la pratique, il devient intéressant de contribuer a combler ce vide. Le présent mémoire propose d’explorer la définition, les critères d’admissibilité et les arguments justifiant l’existence de l’approche de counselling philosophique. Puis, nous compilerons, analyserons et évaluerons les techniques et approches, ainsi que trois des méthodes proposées (Marinoff, Raabe et Prins-Bakker). Troisièmement, nous dresserons une liste des limites inhérentes a la pratique (épistémologiques, pratiques et éthiques), évaluerons comment ces limites s’intègrent dans un code de conduite, puis questionnerons les parcours académiques qui sont proposés pour mener à bien le processus de counselling philosophique. Nous conclurons le mémoire en nous demandant s’il ne s’agit pas ici de vendre l’âme de Socrate.
URI : http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/5279
Ressources de mieux-être
Université d’Ottawa
La résolution de problèmes (PDF, 422,12 Ko)
Résoudre ses problèmes (PDF, 638,58 Ko)
Accepter l’incertitude (PDF, 722,3 Ko)
Analyser ses pensées (PDF, 620,68 Ko)
Comment améliorer son humeur (PDF, 689,9 Ko)
Comment fonctionne l’inquietude (PDF, 722,9 Ko)
La gestion du stress (PDF, 803,78 Ko)
L’activation comportementale (PDF, 652,69 Ko)
Les modes de pensées négatives (PDF, 628,4 Ko)
Les pensees et les émotions (PDF, 609,63 Ko)
Modifier son mode de pensée (PDF, 534,55 Ko)
Reportez vos soucis (PDF, 636,96 Ko)
Manuel d’accompagnement pour une thérapie cognitivo-comportementale
Chaloult, L., Goulet J. et Ngô, T. L.
1re édition
Téléchargement (PDF) sur le site web de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Autre téléchargement
Manuel d’accompagnement pour une thérapie cognitivo-comportementale, guide complet (avril 2018)
Les dimensions philosophiques de la relation d’aide
Raymond, Cécile (2007). « Les dimensions philosophiques de la relation d’aide » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en philosophie.
Résumé
Ce mémoire se base sur l’hypothèse que l’être humain a quatre grands types d’aspects et de besoins : les besoins spirituels, psychiques, psychologiques et physiques. C’est pour répondre à ces quatre grands types de besoins que différents types de modèles relationnels ont été élaborés à travers l’histoire. La relation d’aide comme nous la connaissons est plus récente. Celle-ci consiste à déterminer lequel de ces aspects est déficient, afin de permettre le type de traitement qui permettra le rétablissement de l’équilibre de la personne présentant un état de déséquilibre et de besoin que l’on pourrait qualifier de trouble du désir. D’abord, les aspects physiques s’adressent au corps et au bon fonctionnement physique. Le modèle d’aide correspondant fait en parti appel au traitement psychologique et à la médication. C’est le domaine de la psychiatrie et de la science médicale. Les aspects psychologiques s’adressent à la personnalité et à la vie en société. Le psychologue s’intéresse à la manière de se comporter, de réagir aux impressions reçues, tout en tentant de modifier les réactions par l’expérience. Mais comme beaucoup de psychologues ont éliminé de leur vocabulaire, la notion d’âme et d’esprit conscient de lui-même, la psychologie ne peut se substituer à la philosophie, à la logique, et à la morale. Car ses différents domaines d’étude ne touchent pas à ces aspects. Les aspects psychiques sont ceux de la vie de la conscience et du fonctionnement mental. C’est parce que chaque personne a conscience de ses idées, émotions et affections, de ses tendances et de ses actions qu’elle considère comme la constituant elle-même, qu’il lui est possible de se représenter les autres comme étant semblable à elle-même. C’est par la découverte des autres dans son imaginaire que la personne découvre des ressemblances, mais également des différences avec les autres. Mais à ce stade, les autres ne sont encore tout au plus que des sensations, des perceptions et des représentations qui doivent ensuite être symbolisées. Pour ces raisons l’on peut affirmer que le traitement du psychisme peut s’effectuer essentiellement par le moyen du langage, des représentations et de la logique. Ces domaines sont donc essentiellement ceux de la philosophie. Les aspects spirituels se rapportent au domaine de l’esprit conscient de lui-même, de l’intelligence et de la morale. C’est donc la psychologie ontologique qui permet l’observation de l’esprit au-delà de lui-même, et au-delà des phénomènes. C’est ce type de psychologie qui permet de découvrir une réalité substantielle et permanente dont les phénomènes ne sont que la manifestation. On nomme une telle psychologie, la psychologie rationnelle au sens où l’employait Kant. La médecine et la psychologie étant incapables à elles seules de dépasser les limites de leurs champs d’intérêt propres, la philosophie conserve toujours la possibilité de répondre à un besoin humain de dépassement, que ne permettent pas les deux premiers moyens d’aide. Puis, ce n’est que la philosophie qui permet de poser les questions éthiques essentielles à l’interrogation sur la valeur et les buts de l’existence humaine. L’ontologie et l’éthique sont donc les deux dernières interrogations essentielles sur la voie du développement humain. Ce sont elles qui permettront de donner un objet valable au désir, atteignant ainsi la forme d’aide la plus empathique qui puisse être donnée par une personne à une autre.
La logique de la science
par
Charles-Sanders Peirce
Deux articles publiés dans la Revue philosophique de la France et de l’étranger
« Comment se fixe la croyance »
troisième année, tome VI, décembre 1878, pages 553-569
et
« Comment rendre nos idées claires »
quatrième année, tome VII, janvier 1879, pages 39-57
L’EXPRESSION DE L’OPINION PERSONNELLE
« Je crois / pense / trouve / considère / estime que p »
Laurent GOSSELIN
L’Information grammaticale n° 144, janvier 2015
La philosophie antique comme soin de l’âme
David Lucas
https://doi.org/10.4000/leportique.948
Résumé
La philosophie antique peut être conçue comme soin de l’âme dans la mesure où les passions dont elle nous détourne sont susceptibles de nous faire souffrir. L’antiquité affirme d’une seule voix que l’homme en lequel la raison domine est plus sain que celui qui s’abandonne à la pente naturelle de ses désirs, de sorte qu’il est effectivement possible de parler d’une philosophia medicans. Le bien rationnel promettrait donc finalement davantage de bonheur que le plaisir des sens, avertissement qui raisonne avec une force particulière à l’âge où il est acquis que c’est en « se faisant plaisir » que l’on profite le mieux de la vie.
Vivre philosophiquement aujourd’hui ?
Jean-François Balaudé
Dans Cahiers philosophiques 2009/4 (N° 120), pages 9 à 14
« La Consultation Philosophique Socratique ou l’art de philosopher dans le dialogue, nouveau paradigme pour la pratique de la philosophie ? »
Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
Ecole Doctorale : PRATIQUES ET THEORIES DU SENS
LABORATOIRE LLCP EA 4008 : ÉTUDES ET RECHERCHES SUR LES LOGIQUES CONTEMPORAINES DE LA PHILOSOPHIE
Thèse de Philosophie
Par Jérôme LECOQ
- Pré-rapport_1 (pdf, 252 Ko)
- Pré-rapport_2 (pdf, 295 Ko)
Voir aussi
Sur l’évaluation de la légitimité philosophique d’une pratique déjà établie.
La théorie argumentative du raisonnement
ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES
Thèse de doctorat en sciences sociales, mention sciences cognitives
Dirigée par Dan SPERBER
Date de soutenance : 5 janvier 2009
Résumé : Habituellement, le raisonnement est conçu comme un mécanisme permettant d’améliorer la qualité de nos connaissances, d’en acquérir de nouvelles, ou de prendre de meilleures décisions. L’objet de cette thèse est de défendre une autre théorie du raisonnement selon laquelle il a pour fonction d’évaluer des raisons afin de déterminer si elles feront de bons arguments, ou pour juger de la qualité d’un argument qui nous est présenté. En d’autres termes, la fonction du raisonnement est argumentative. Après avoir présenté un argument défendant la plausibilité évolutionniste de cette théorie, des conséquences en sont tirées pour le fonctionnement du raisonnement. Ces prédictions sont ensuite évaluées à l’aune de la littérature en psychologie du raisonnement, psychologie sociale et psychologie de la prise de décision. Le premier argument concerne les performances du raisonnement, qui sont bien supérieures en contexte argumentatif qu’en contexte abstrait. Le raisonnement montre également un fort biais de confirmation, ce qui est normal pour une capacité argumentative, mais étrange pour une vision classique du raisonnement. Le raisonnement est souvent utilisé uniquement pour justifier une croyance déjà établie. Il peut alors avoir des conséquences épistémiques fâcheuses (persévérance ou polarisation des croyances) achetées au prix de la possibilité de se justifier. Finalement, lorsque le raisonnement guide nos choix, il nous oriente vers une option facile à justifier plutôt que vers une meilleure solution.
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La science et l’esprit (À la recherche de l’âme)
Raymond Colle, 2020
Le thème de l’âme n’est généralement pas abordé dans la littérature scientifique. Le concept de l’âme, en fait, est principalement religieux, et il est clair que nous ne pouvons pas nous attendre à des références directes à lui dans les écrits scientifiques. Mais le concept à rechercher dans les écrits des scientifiques est celui de l’esprit, et il y a de multiples scientifiques qui l’abordent, ce qui est repris dans ce texte (traduit de l’original en espagnol par l’auteur lui-même).