Observatoire québécois de la philothérapie

Mes recherches s’inscrivent dans le cadre de la création d’un « Observatoire québécois de la philothérapie ». Cette nouvelle approche de la consultation interpersonnelle de nature philosophique demeure peu connue au Québec.

Nous pouvons tout de même nous vanter des origines québécoises de Lou Marinoff, universitaire diplômé de Concordia et McGill, installé aux États-Unis et devenu une figure internationale de la philothérapie ou, si vous préférez, de la consultation philosophique.

S’il y a peu à observer au Québec dans le domaine de la philothérapie, il en va tout autrement en Europe, notamment en France, en Suisse et en Belgique d’où nous proviennent la plupart des publications de langue française depuis les début des années 2000 et où naissent les uns après les autres des cabinets de consultation philosophique, des cafés-philo et des formations.

Cette visée pratique de la philosophie a donné naissance à un nouveau métier et à un nouveau terme, celui de philosophe «praticien», exerçant son activité dans des cabinets ou des cliniques. Le premier a été ouvert en Allemagne en 1981, par Gerd Achenbach, qui reçoit alors son premier «invité», comme il le nomme, une personne souhaitant engager un dialogue philosophique sur un thème ou un problème le préoccupant. Les Etats-Unis, toujours avides de conseils spirituels, feront ensuite prospérer cette activité, notamment grâce à Lou Marinoff, auteur de Plus de Platon, moins de Prozac.

Source : F.Valérie, Après le psy, la philothérapie? Le temps, 10 janvier 2009.

P.S.: Le lien est de moi.

Cet observatoire se tourne donc vers le Vieux Continent et les États-Unis, pour l’instant. Car je souhaite bien contribuer au développement de l’intérêt envers la philothérapie au Québec.

Note

Sachez qu’il n’est pas dans mes intentions de devenir philothérapeute, philosophe consultant ou philosophe praticien, pas plus que d’ouvrir un cabinet. Mes recherches et mes travaux se concentrent sur les différentes publications traitant de la philothérapie pour en cerner les différentes approches et les points communs dans le but avouer d’un partage avec le public.